HEART « Little Queen » 1977
Aurais-je un jour pu imaginer aimer cela ? Déjà, ce nom un peu cul-cul, et puis ces deux belettes sur la pochette, certes forts jolies, mais pas vraiment rock’n’roll pour un sou… Dans la grande constellation hard-rock, Heart était bien le dernier groupe auquel j’aurais pu m’intéresser. J’avais trop à faire avec les UFO, Led Zeppelin, Deep Purple, Black Sabbath, et autre Thin Lizzy…. Pourtant passer cette exploration, ma curiosité m’incita à aller jeter une oreille, histoire de voir combien j’avais raison de les avoir laisser de côté.
Il faut bien dire que Heart a une image difficile pour le commun des mortels. Surtout connu pour son hard-FM hautement commercial et gnan-gnan des années 80, on peut dire que le groupe ne mérite aucune attention. Sauf qu’entre 1974 et 1979, il fut un excellent combo de hard-rock mélangeant son bluesy et folk, le tout très inspiré par Led Zeppelin.
Si à la base, ce sont les sœurs Wilson, nées à Toronto qui ont crée le groupe, c’est leur rencontre avec Roger Fisher à Seattle qui déclenche le déclic musical. Car Fisher est un instrumentiste doué et inspiré, qui injecte dans les mélodies de Ann, la brune, et Nancy, la blonde, un importante dose d’électricité.
Et cela se vérifie dés « Little Queen », le deuxième album du sextet composé de Ann Wilson au chant, Nancy Wilson à la guitare, Roger Fisher et Howard Leese aux guitares, Steve Fossen à la basse et Michael De Rosier à la batterie.
Dés « Barracuda », avec sa cavalcade de guitare lourde, on est vite dans le bain. Et ce riff est tellement heavy et galopant, qu’on y retrouve rien de moins qu’un paquet de titres de…. Iron Maiden ! Sauf que la différence, c’est d’abord la voix de Ann, très zeppelinesque, et le jeu de Stratocaster tout en vibrato de Fisher, aérien et menaçant, qui soulève la mélodie de sa tourbe noire.
Et puis il y a le côté folk. Toujour dominant chez Heart, il n’en est pas moins savoureux, et souvent parsemé d’éclats électriques. C’est le cas de « Love Alive », dont la coda finale n’est sans rappeler « Stairway To Heaven », que le groupe reprendra régulièrement en concert. L’autre influence de Zeppelin, c’est ce son acoustique presque celtique, que l’on retrouvait sur « Gallows Pole » ou « The Battle Of Evermore », que l’on retrouve sur le superbe « Sylvan Song » ou « Dream Of The Archer ».
Evidemment, Heart n’est toujours exsangue de quelques facilités, parfois irrésistibles sur le quasi-disco « Little Queen », mais que la voix de Ann Wilson transforme en petite bleuette sauvage et sexy en diable. Et puis il y a par moments ces atours mélodiques qui commencent à sentir le rock américain commercial, proche du Fleetwood Mac de l’époque, et qui abîmeront surtout le disque suivant, « Dog And Butterfly », pourtant très bon.
Fisher tient avec sa guitare l’ensemble, maintenant la musique de Heart dans le rock électrique et classieux, et enluminant les mélodies de soli brillants. Il apporte aussi une emphase progressive que l’on retrouve sur le quasi-lyrique « Go On Cry » qui clôt ce grand disque.
Les américains réserveront un accueil chaleureux à cet album, tout comme son prédécesseur, et le combo connaîtra une immense popularité aux USA et au Japon, vendant par millions albums et places de concerts. Fisher partira en 1979, suite à sa rupture d’avec Nancy (ah ! les gonzesses dans un groupe, ça fout toujours la merde !), et Heart sombrera dans le soft-rock gentil. Aucun des deux, que ce soit le désormais quintet, ou Fisher, ne s’en sont remis à ce jour.
Aurais-je un jour pu imaginer aimer cela ? Déjà, ce nom un peu cul-cul, et puis ces deux belettes sur la pochette, certes forts jolies, mais pas vraiment rock’n’roll pour un sou… Dans la grande constellation hard-rock, Heart était bien le dernier groupe auquel j’aurais pu m’intéresser. J’avais trop à faire avec les UFO, Led Zeppelin, Deep Purple, Black Sabbath, et autre Thin Lizzy…. Pourtant passer cette exploration, ma curiosité m’incita à aller jeter une oreille, histoire de voir combien j’avais raison de les avoir laisser de côté.
Il faut bien dire que Heart a une image difficile pour le commun des mortels. Surtout connu pour son hard-FM hautement commercial et gnan-gnan des années 80, on peut dire que le groupe ne mérite aucune attention. Sauf qu’entre 1974 et 1979, il fut un excellent combo de hard-rock mélangeant son bluesy et folk, le tout très inspiré par Led Zeppelin.
Si à la base, ce sont les sœurs Wilson, nées à Toronto qui ont crée le groupe, c’est leur rencontre avec Roger Fisher à Seattle qui déclenche le déclic musical. Car Fisher est un instrumentiste doué et inspiré, qui injecte dans les mélodies de Ann, la brune, et Nancy, la blonde, un importante dose d’électricité.
Et cela se vérifie dés « Little Queen », le deuxième album du sextet composé de Ann Wilson au chant, Nancy Wilson à la guitare, Roger Fisher et Howard Leese aux guitares, Steve Fossen à la basse et Michael De Rosier à la batterie.
Dés « Barracuda », avec sa cavalcade de guitare lourde, on est vite dans le bain. Et ce riff est tellement heavy et galopant, qu’on y retrouve rien de moins qu’un paquet de titres de…. Iron Maiden ! Sauf que la différence, c’est d’abord la voix de Ann, très zeppelinesque, et le jeu de Stratocaster tout en vibrato de Fisher, aérien et menaçant, qui soulève la mélodie de sa tourbe noire.
Et puis il y a le côté folk. Toujour dominant chez Heart, il n’en est pas moins savoureux, et souvent parsemé d’éclats électriques. C’est le cas de « Love Alive », dont la coda finale n’est sans rappeler « Stairway To Heaven », que le groupe reprendra régulièrement en concert. L’autre influence de Zeppelin, c’est ce son acoustique presque celtique, que l’on retrouvait sur « Gallows Pole » ou « The Battle Of Evermore », que l’on retrouve sur le superbe « Sylvan Song » ou « Dream Of The Archer ».
Evidemment, Heart n’est toujours exsangue de quelques facilités, parfois irrésistibles sur le quasi-disco « Little Queen », mais que la voix de Ann Wilson transforme en petite bleuette sauvage et sexy en diable. Et puis il y a par moments ces atours mélodiques qui commencent à sentir le rock américain commercial, proche du Fleetwood Mac de l’époque, et qui abîmeront surtout le disque suivant, « Dog And Butterfly », pourtant très bon.
Fisher tient avec sa guitare l’ensemble, maintenant la musique de Heart dans le rock électrique et classieux, et enluminant les mélodies de soli brillants. Il apporte aussi une emphase progressive que l’on retrouve sur le quasi-lyrique « Go On Cry » qui clôt ce grand disque.
Les américains réserveront un accueil chaleureux à cet album, tout comme son prédécesseur, et le combo connaîtra une immense popularité aux USA et au Japon, vendant par millions albums et places de concerts. Fisher partira en 1979, suite à sa rupture d’avec Nancy (ah ! les gonzesses dans un groupe, ça fout toujours la merde !), et Heart sombrera dans le soft-rock gentil. Aucun des deux, que ce soit le désormais quintet, ou Fisher, ne s’en sont remis à ce jour.
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