"Et la route défile dans la vitre. "
STRAY : « Live At The Marquee” 1983
Je suis seul face à mon ordinateur dans une petite chambre d’hôtel sans âme. Il m’arrive d’être en déplacement pour mon travail, et inlassablement, je me retrouve dans ces hôtels ni chaleureux, ni gais, juste pratiques, dans ces périphéries de grandes agglomérations. De ma petite fenêtre, j’aperçois des cours d’entreprises de travaux publics, des entrepôts, des cheminées d’usine fumantes, et de grandes immeubles tristes. Parfois, un canal ou un fleuve traverse ce néant humain, apportant par son souffle humide et froid un semblant de nature à la fois réconfortant et effrayant.
Il m’arrive parfois, en prenant l’autoroute pour me rendre sur mon lieu de travail temporaire, de parcourir à nouveau des paysages connus. Ce sont ceux de mes vacances d’enfant, ou du moins ceux qui menaient à mes vacances. Un autoroute m’a toujours marqué, c’est l’A7. Cette voie, passé Lyon, mixe campagne, montagne, fleuve, paysages industriels, et petites maisons nichées dans les collines. Il se dégage de tout cela une grand mélancolie chez moi. Car au fond, bien que l’on se trouve dans ce que l’on peut déjà appeler le Sud, on y distingue les vestiges d’un passé glorieux, riche, mêlé à des ruines industriels symbole du déclin inexorable d’une région dont l’activité se concentre désormais sur les grandes villes environnantes que sont Lyon, Grenoble ou Marseille.
J’ai donc toujours ce même sentiment lorsque je traverse ce coin de France. A la nuit tombante, le soleil rougeoyant au loin. Le tableau de bord de ma voiture illuminé d’un orange brûlant, le compte-tours et le compteur de vitesse s’emballent. Un train sur la voie ferrée parallèle me double. La lumière de ses wagons illumine l’horizon sous forme de rectangles jaunes. Ces derniers sont les cadres de visages perdus dans le quotidien et la fatigue. Comme cette jeune femme blonde, si jolie. C’est le moment pour une bande-son idéale, celle de la route.
Enfant, dans la voiture de mes parents, je chantais ce que je pensais être du Rock. A la suite de l’écoute prolongée des cassettes de ma sœur, les Bruce Springsteen, Dire Straits, Telephone, ou Police, je m’inventais une bande-son idéale à ces images qui défilaient devant mes yeux.
Il me fallait une musique dynamique, galopante. Les accords de guitare se devaient d’être à la fois hargneux et mélancoliques. La voix devait être héroïque et désespérée, comme l’homme solitaire qui n’a plus que la route comme fil de vie. Il cherche du regard un peu de chaleur, celui d’un sourire féminin, qui comme lui se retrouve seule dans ce monde de béton.
Si parfois, un accord, un solo, un pont de chanson de ces fameuses cassettes me paraissait être le temps que quelques dizaines de secondes l’esquisse de ce que j’avais en tête, aucun album ne me parla autant que celui-ci.
Et il est le fruit d’une longue quête. Fan transi et absolu du groupe Stray, je cherchai longtemps ce live, réédité en cd il y a de nombreuses années, et totalement indisponible à la vente depuis. Son prix sur certains sites de vente en ligne est totalement prohibitif, et annihile toute passion musicale. Par ailleurs, il est intéressant de constater comme l’argent détruit souvent tout plaisir, aussi simple soit-il. Mes recherches me menèrent néanmoins à une offre de vente à un prix étonnamment bas qui me confirma que le vendeur semblait n’avoir aucune conscience de son article. Qu’importe.
Stray est un quatuor anglais formé en 1967 par le guitariste Del Bromham, le bassiste Gary Giles, et le chanteur Steve Gadd à Londres. Un batteur du nom de Ritchie Cole rejoignit la joyeuse troupe. Alors âgés de 16 ans, les quatre copains d’école se firent la main sur du John Mayall, Cream ou Jimi Hendrix. Le premier album parut en 1970 et est d’entrée un chef d’œuvre, comme tous les disques de Stray par ailleurs.
Leur musique est un alliage assez indescriptible de Hard-Rock, de Blues, et de Rock Progressif. Jouée avec un talent instrumental et une subtilité bluffant, elle dégage une énergie et une rage incroyable. Elle est le son de la sueur et de la colère. Elle est ce charbon ardent qui alimente les locomotives les plus rapides.
Le groupe jette pourtant l’éponge en 1977 (entretemps, Steve Gadd a été remplacé par Peter Dyers en 1975) après ce qui est sans doute leur meilleur album, à savoir « Hearts Of Fire ». Après avoir assuré les premières parties les plus prestigieuses, de Kiss à Rush, d’avoir écumé la Grande-Bretagne en long et en large, le groupe se décide à prendre un management énergique type Peter Grant. Ils se retrouvent avec un ancien tueur à gage, Charles Cray, certes très rigoureux niveau discipline, mais totalement hors course côté musique. L’anecdote fera même quelques choux gras dans les journaux anglais, bien malgré Stray. Rajouté à cela la vague Punk qui déclare la guerre au Hard-Rock et aux groupes du début des années 70, et vous obtenez la fin programmée d’une formation pourtant exceptionnelle. Ne pouvant obtenir aucun concert, sans réel succès commercial, les quatre garçons se séparent. Pourtant à peine âgés de 26 ans, ils sont déjà de vieux cons.
Del Bromham, le guitariste et principal compositeur, fonde son propre trio. Mais malgré tout son talent, il reste dans l’anonymat. Il est un temps pressenti pour remplacer Brian Robertson au sein de Thin Lizzy en 1978, mais Phil Lynott le juge trop bon compositeur pour pouvoir s’intégrer dans un tel groupe dont il est évidemment le leader.
Un éclair d’espoir déchire bientôt l’horizon lorsque le Punk moribond mute en New Wave, et que le Heavy-Metal reprend le contrôle des charts anglais en 1980 sous la forme de la New Wave Of British Heavy-Metal (NWOBHM). Reformé en 1981, Stray sous la forme Bromham-Cole-Giles-Dyers reprend la route. Mais là encore son Rock trop élaboré, trop subtil, ne trouve pas preneur. Il n’est même plus question d’âge, car Thin Lizzy, Judas Priest ou Budgie retrouvent un nouvel élan au milieu de Iron Maiden, Saxon, Def Leppard, Diamond Head, Praying Mantis, ou Angelwitch.
Il ne reste donc que ce live. Enregistré au Marquee de Londres en 1983, il aurait pu être décevant. Réellement. Parce que nombres de groupes des années 70 ont persévéré dans les années 80, et ont sombré dans la daube. La batterie pourrie de réverb, la guitare Métal, la basse qui slappe, les vocaux funky bidon. Même les Rolling Stones et Deep Purple ont sombré dans pareille merde.
En 1983, Stray est sans aucun doute le dernier grand groupe de Rock anglais avec Motorhead. Le son n’a pas changé. Brut, rugueux. Blues. La vraie différence est même cette production minimale, celle d’un certain Gordon Rowley. Il a capté la substantifique moelle de ce groupe exceptionnel qu’est Stray. Chaque instrument, brillant, est mis en valeur, sans effet. Le public est là, sans éclat grotesque. Combien de disques live ont sombré dans le ridicule par ce public rugissant typé stades américains alors que les dites formations ne remplissent pas le moindre théâtre US.
Réaliste, « Live At The Marquee” retranscrit la réalité : un groupe jouant sa musique pour le plus grand plaisir de son public. Aussi petit soit-il. Plus que tout, ce disque est un résumé presque parfait des meilleurs titres de Stray. L’ouverture par le rugueux « Houdini » est un rêve éveillé. Ce morceau, mêlant riff heavy et chœurs californiens faisant un détour par le West End presque parfaits, ouvre l’horizon musical du public émerveillé. La suite n’est autre que le meilleur titre de Stray, à savoir « One Night In Texas ». Ce morceau épique, entretenant sans cesse la tension émotionnelle, avec son texte gorgée de routes et de filles, le tout décrit avec une subtilité rare, est un sommet de musique électrique.
« After The Storm » est un autre sommet. Symbole de ce Blues-Rock à la fois Heavy et Progressif, il est un vivier sans fin de riffs géniaux et de soli majestueux. Cathédrale de guitare unique en son genre, elle retranscrit avec maestria l’énergie incroyable que l’on peut ressentir après une tempête, qu’elle qu’en soit la nature. Ces arpèges, ces accélérations, ces ralentissements heavy rendant opaque l’horizon. Ce triumvirat de rock’n’roll est déjà un panthéon obscur. Celui de la route. Il faut lui ajouter ce « All In Your Mind » sauvage, débridé, sans faille. Trépidant, mêlant psychédélisme et vitesse, il est sans aucun doute la version ultime de ce titre emblématique du Heavy-Rock Underground des années 70. Celui que rejoue pêle-mêle Iron Maiden ou Queens Of The Stone Age.
Del Bromham est au sommet de son art, inventif, percutant. Soutenu par une section rythmique, Gary Giles et Ritchie Cole, qui n’a sans doute jamais joué aussi bien, il envoie sa musique dans les astres, rendant celle-ci totalement hors-mode, intemporel.
Le tout est serti dans un écrin d’humour et de poésie exceptionnel : la pochette, avec son cow-boy moustachu à cheval, fier, sur une vache.
Et la route défile dans la vitre. Un autre train dépasse le trafic, indifférent, sûr de sa puissance. Les pins sylvestre, les tuiles canal. Les vieilles épaves de Berliet dans les terrains vagues, les péniches moribondes sur le Rhône, symboles d’un autre temps. Et comme un chien errant. Stray Dog. Et la route défile.
tous droits réservés
STRAY : « Live At The Marquee” 1983
Je suis seul face à mon ordinateur dans une petite chambre d’hôtel sans âme. Il m’arrive d’être en déplacement pour mon travail, et inlassablement, je me retrouve dans ces hôtels ni chaleureux, ni gais, juste pratiques, dans ces périphéries de grandes agglomérations. De ma petite fenêtre, j’aperçois des cours d’entreprises de travaux publics, des entrepôts, des cheminées d’usine fumantes, et de grandes immeubles tristes. Parfois, un canal ou un fleuve traverse ce néant humain, apportant par son souffle humide et froid un semblant de nature à la fois réconfortant et effrayant.
Il m’arrive parfois, en prenant l’autoroute pour me rendre sur mon lieu de travail temporaire, de parcourir à nouveau des paysages connus. Ce sont ceux de mes vacances d’enfant, ou du moins ceux qui menaient à mes vacances. Un autoroute m’a toujours marqué, c’est l’A7. Cette voie, passé Lyon, mixe campagne, montagne, fleuve, paysages industriels, et petites maisons nichées dans les collines. Il se dégage de tout cela une grand mélancolie chez moi. Car au fond, bien que l’on se trouve dans ce que l’on peut déjà appeler le Sud, on y distingue les vestiges d’un passé glorieux, riche, mêlé à des ruines industriels symbole du déclin inexorable d’une région dont l’activité se concentre désormais sur les grandes villes environnantes que sont Lyon, Grenoble ou Marseille.
J’ai donc toujours ce même sentiment lorsque je traverse ce coin de France. A la nuit tombante, le soleil rougeoyant au loin. Le tableau de bord de ma voiture illuminé d’un orange brûlant, le compte-tours et le compteur de vitesse s’emballent. Un train sur la voie ferrée parallèle me double. La lumière de ses wagons illumine l’horizon sous forme de rectangles jaunes. Ces derniers sont les cadres de visages perdus dans le quotidien et la fatigue. Comme cette jeune femme blonde, si jolie. C’est le moment pour une bande-son idéale, celle de la route.
Enfant, dans la voiture de mes parents, je chantais ce que je pensais être du Rock. A la suite de l’écoute prolongée des cassettes de ma sœur, les Bruce Springsteen, Dire Straits, Telephone, ou Police, je m’inventais une bande-son idéale à ces images qui défilaient devant mes yeux.
Il me fallait une musique dynamique, galopante. Les accords de guitare se devaient d’être à la fois hargneux et mélancoliques. La voix devait être héroïque et désespérée, comme l’homme solitaire qui n’a plus que la route comme fil de vie. Il cherche du regard un peu de chaleur, celui d’un sourire féminin, qui comme lui se retrouve seule dans ce monde de béton.
Si parfois, un accord, un solo, un pont de chanson de ces fameuses cassettes me paraissait être le temps que quelques dizaines de secondes l’esquisse de ce que j’avais en tête, aucun album ne me parla autant que celui-ci.
Et il est le fruit d’une longue quête. Fan transi et absolu du groupe Stray, je cherchai longtemps ce live, réédité en cd il y a de nombreuses années, et totalement indisponible à la vente depuis. Son prix sur certains sites de vente en ligne est totalement prohibitif, et annihile toute passion musicale. Par ailleurs, il est intéressant de constater comme l’argent détruit souvent tout plaisir, aussi simple soit-il. Mes recherches me menèrent néanmoins à une offre de vente à un prix étonnamment bas qui me confirma que le vendeur semblait n’avoir aucune conscience de son article. Qu’importe.
Stray est un quatuor anglais formé en 1967 par le guitariste Del Bromham, le bassiste Gary Giles, et le chanteur Steve Gadd à Londres. Un batteur du nom de Ritchie Cole rejoignit la joyeuse troupe. Alors âgés de 16 ans, les quatre copains d’école se firent la main sur du John Mayall, Cream ou Jimi Hendrix. Le premier album parut en 1970 et est d’entrée un chef d’œuvre, comme tous les disques de Stray par ailleurs.
Leur musique est un alliage assez indescriptible de Hard-Rock, de Blues, et de Rock Progressif. Jouée avec un talent instrumental et une subtilité bluffant, elle dégage une énergie et une rage incroyable. Elle est le son de la sueur et de la colère. Elle est ce charbon ardent qui alimente les locomotives les plus rapides.
Le groupe jette pourtant l’éponge en 1977 (entretemps, Steve Gadd a été remplacé par Peter Dyers en 1975) après ce qui est sans doute leur meilleur album, à savoir « Hearts Of Fire ». Après avoir assuré les premières parties les plus prestigieuses, de Kiss à Rush, d’avoir écumé la Grande-Bretagne en long et en large, le groupe se décide à prendre un management énergique type Peter Grant. Ils se retrouvent avec un ancien tueur à gage, Charles Cray, certes très rigoureux niveau discipline, mais totalement hors course côté musique. L’anecdote fera même quelques choux gras dans les journaux anglais, bien malgré Stray. Rajouté à cela la vague Punk qui déclare la guerre au Hard-Rock et aux groupes du début des années 70, et vous obtenez la fin programmée d’une formation pourtant exceptionnelle. Ne pouvant obtenir aucun concert, sans réel succès commercial, les quatre garçons se séparent. Pourtant à peine âgés de 26 ans, ils sont déjà de vieux cons.
Del Bromham, le guitariste et principal compositeur, fonde son propre trio. Mais malgré tout son talent, il reste dans l’anonymat. Il est un temps pressenti pour remplacer Brian Robertson au sein de Thin Lizzy en 1978, mais Phil Lynott le juge trop bon compositeur pour pouvoir s’intégrer dans un tel groupe dont il est évidemment le leader.
Un éclair d’espoir déchire bientôt l’horizon lorsque le Punk moribond mute en New Wave, et que le Heavy-Metal reprend le contrôle des charts anglais en 1980 sous la forme de la New Wave Of British Heavy-Metal (NWOBHM). Reformé en 1981, Stray sous la forme Bromham-Cole-Giles-Dyers reprend la route. Mais là encore son Rock trop élaboré, trop subtil, ne trouve pas preneur. Il n’est même plus question d’âge, car Thin Lizzy, Judas Priest ou Budgie retrouvent un nouvel élan au milieu de Iron Maiden, Saxon, Def Leppard, Diamond Head, Praying Mantis, ou Angelwitch.
Il ne reste donc que ce live. Enregistré au Marquee de Londres en 1983, il aurait pu être décevant. Réellement. Parce que nombres de groupes des années 70 ont persévéré dans les années 80, et ont sombré dans la daube. La batterie pourrie de réverb, la guitare Métal, la basse qui slappe, les vocaux funky bidon. Même les Rolling Stones et Deep Purple ont sombré dans pareille merde.
En 1983, Stray est sans aucun doute le dernier grand groupe de Rock anglais avec Motorhead. Le son n’a pas changé. Brut, rugueux. Blues. La vraie différence est même cette production minimale, celle d’un certain Gordon Rowley. Il a capté la substantifique moelle de ce groupe exceptionnel qu’est Stray. Chaque instrument, brillant, est mis en valeur, sans effet. Le public est là, sans éclat grotesque. Combien de disques live ont sombré dans le ridicule par ce public rugissant typé stades américains alors que les dites formations ne remplissent pas le moindre théâtre US.
Réaliste, « Live At The Marquee” retranscrit la réalité : un groupe jouant sa musique pour le plus grand plaisir de son public. Aussi petit soit-il. Plus que tout, ce disque est un résumé presque parfait des meilleurs titres de Stray. L’ouverture par le rugueux « Houdini » est un rêve éveillé. Ce morceau, mêlant riff heavy et chœurs californiens faisant un détour par le West End presque parfaits, ouvre l’horizon musical du public émerveillé. La suite n’est autre que le meilleur titre de Stray, à savoir « One Night In Texas ». Ce morceau épique, entretenant sans cesse la tension émotionnelle, avec son texte gorgée de routes et de filles, le tout décrit avec une subtilité rare, est un sommet de musique électrique.
« After The Storm » est un autre sommet. Symbole de ce Blues-Rock à la fois Heavy et Progressif, il est un vivier sans fin de riffs géniaux et de soli majestueux. Cathédrale de guitare unique en son genre, elle retranscrit avec maestria l’énergie incroyable que l’on peut ressentir après une tempête, qu’elle qu’en soit la nature. Ces arpèges, ces accélérations, ces ralentissements heavy rendant opaque l’horizon. Ce triumvirat de rock’n’roll est déjà un panthéon obscur. Celui de la route. Il faut lui ajouter ce « All In Your Mind » sauvage, débridé, sans faille. Trépidant, mêlant psychédélisme et vitesse, il est sans aucun doute la version ultime de ce titre emblématique du Heavy-Rock Underground des années 70. Celui que rejoue pêle-mêle Iron Maiden ou Queens Of The Stone Age.
Del Bromham est au sommet de son art, inventif, percutant. Soutenu par une section rythmique, Gary Giles et Ritchie Cole, qui n’a sans doute jamais joué aussi bien, il envoie sa musique dans les astres, rendant celle-ci totalement hors-mode, intemporel.
Le tout est serti dans un écrin d’humour et de poésie exceptionnel : la pochette, avec son cow-boy moustachu à cheval, fier, sur une vache.
Et la route défile dans la vitre. Un autre train dépasse le trafic, indifférent, sûr de sa puissance. Les pins sylvestre, les tuiles canal. Les vieilles épaves de Berliet dans les terrains vagues, les péniches moribondes sur le Rhône, symboles d’un autre temps. Et comme un chien errant. Stray Dog. Et la route défile.
tous droits réservés
5 commentaires:
J'ai découvert Stray il y a environ un an via leur premier album sorti sur Transatlantic. J'ai été "scotché"
C'est un véritable chef d'oeuvre, un peu oublié, du heavy anglais du début des 70's qu'il faut absolument réhabiliter!!!
Steph
Je squis fan de Strau depuis leur disque blanc...ça remonte....
Merci pour ces infos et ces avis sans concessions, voire radicaux que j'apprécie. Ai découvert Stray avec "Stand Up and . . .", sans doute pas leur meilleur ; depuis, j'ai tout ce qu'ils ont fait avant.
J'ai aussi pas mal de Budgie . . . en plus de tout ler este (2.500 cd environ dont une grosse moitié de Hard-blues-prog-psyché 60-70's.
Si tu veux qu'on échange à ce sujet, ça me ferait plaisir . .
Ciao.
nryll@hotmail.fr
Merci à toi pour ce commentaire. Vos avis et appréciations sont toujours une grande satisfaction pour moi. Pas de problème pour échanger par mail. N'hésites pas également à laisser des commentaires.
super
je ne pensais pas qu'il y avait encore des fans de Stray
J'ai connu le groupe avec HOUDINI
je cherche en p2p j'ai des liens mais pas de telechargement
De l'époque j'écoute Budgie, Savoy Brown, gallagher etc...
j'ai un fichier important de cette musique
en esperant avoir des liens pour acheter eventuellement ces vieux groupes
voici mon mail
gilles.girard3@orange.fr
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