"Un chef d’œuvre de Blues et de Hard-Rock qui bénéficia grâce à l’aide incongrue de ELP d’une production d’un rare niveau."
STRAY DOG : « Stray Dog » 1973
1973 est une année de genre. Il fallait choisir son camp. Certains choisirent le Rock Progressif, d’autres le Glam de David Bowie, Roxy Music ou T-Rex. Et puis, il y avait le Hard-Rock, celui de Led Zeppelin, Deep Purple, ou Black Sabbath. Il fallait également compter sur le Funk et sur les prémices de ce que l’on appellera le Punk : les New York Dolls ou Stooges.
Le choix était vaste mais dénotait une chose impensable à l’époque : la naissance des chapelles Rock. On choisit son camp. Pas question d’aimer les Stooges et Yes. Ni Bowie et Led Zeppelin.
Aussi, lorsque Keith Emerson et ses compagnons de ELP découvrent ce trio infernal, ils sont partagés entre l’envie de faire découvrir ce groupe formidable qu’est Stray Dog et maintenir le cap du Rock Progressif grandiloquent qui est le leur en passant leur chemin.
L’Histoire du Rock est constellé de myriades de formations qui eurent leur petite heure de gloire, leur rayon de soleil vers la lumière de la célébrité, avant de plonger dans l’anonymat le plus complet. Il reste alors aux collectionneurs les plus pointilleux quelques 33T rares que l’on sort comme un secret bien gardé. Rien que dans le monde du Rock Heavy-Progressif, certaines formations cultes voient la cote de leurs albums s’envoler, sans le moindre retour financier bien évidemment. Spéculation sur l’occasion qui n’a que pour modeste retombée un soupçon de respectabilité qui pousse parfois malencontreusement certains groupes à se reformer dans l’indifférence générale. Car la cote d’un disque ne fait pas le succès. Et parce que ce même prix ne fait pas non plus la qualité d’un album.
Il est en effet certains disques à fortes valeurs sur l’argus du collectionneur autiste qui sont de bien tristes recueils de musique. On peut ainsi citer Granicus et son unique album de 1973. Maintes fois comparer à Led Zeppelin, il en est un pâle ersatz à peine justifier par la voix suraigue de son chanteur. Par contre, « Growers Of Mushroom » de Leaf Hound, datant de 1971, et dont la cote atteint les presque 1000 €, est un album fantastique. Lui aussi comparé à Led Zeppelin, plutôt à tort d’ailleurs car proche uniquement dans les grandes lignes, il est par contre comme le Dirigeable la synthèse parfaite d’un Blues Anglais gorgé d’électricité et de rage. Il n’en est juste qu’une autre version.
Echaudé à de multiples reprises par ces « classiques méconnus » qui n’avaient guère de valeur musicale à mon sens, je ne me plongeai dans ce disque qu’avec une certaine méfiance.
Et au premier abord, il y a plutôt de quoi : guitare-basse-batterie en béton armé, production au niveau (made in Greg Lake tout de même), mais voix étrange, et mélodie d’entrée surprenante. Ce disque ne s’apprivoise que doucement, et à deux ou trois écoutes totales, il finit par frapper de toute sa force.
« Stray Dog », album éponyme du groupe du même nom, est un immense album. Un chef d’œuvre de Blues et de Hard-Rock qui bénéficia grâce à l’aide incongrue de ELP d’une production d’un rare niveau.
« Tramp », qui ouvre le disque, est régulièrement repris. Il est plutôt surprenant au premier abord. Ligne boogie, chant traînant, presque parlé, et chœur majestueux sur le refrain contrecarrant la brutalité de la guitare et de la voix de tête. Finalement, une sorte de fusion de Heavy-Blues et de Rock Progressif.
Si le premier titre dérange dans le bon sens du terme, interrogeant l’auditeur sur ce qui l’attend, « Crazy » repose d’épaisses bases de Heavy-Blues Zeppelinien. Cette chanson, récupérée dans le répertoire du groupe Bloodrock, prend ici un sérieux coup d’adrénaline. La voix et guitare, celles WG Snuffy Walden, prennent alors tout leur sens. Cette voix vicelarde, cette guitare électrique rugissante, l’homme est un héritier de Blues américain, celui de Buddy Guy, mais dans sa forme la plus rude, celle de John Lee Hooker ou Lightnin’ Hopkins.
« A Letter » n’est qu’un délicieux entracte acoustique qui ne fait que mener sur « Chevrolet ». Rugueux, furieux, il ne dépare en rien avec ce qui précède. Pourtant la chanson n’est pas d’eux. Elle est d’un groupe texan dont ils veulent assurer la promotion, un trio du nom de ZZ Top. Sauf que leur version de ce morceau est cent fois supérieur à l’original, pourtant très bon. Mais malgré la charge Blues des premiers disques de ZZ Top, Stray Dog les surpassent en rage et en puissance. Le trio est alors composé de Snuffy Walden à la guitare et au chant, de Les Sampson à la batterie (ex-Road, groupe de Noel Redding en 1972), et de Al Roberts à la basse et au chant.
La symbiose entre ces trois-là est assez surprenante, bien au-delà de ce que l’on peut espérer d’un jeune groupe de Heavy-Blues. Certains sont devenus cultes pour moins que ça.
Cette quintessence géniale, on la retrouve sur l’excellent et presque funk « Speak Of The Devil ». Les talents de rythmicien de Sampson sont particulièrement mis en avant, déchaînant une foudre de toms et de percussions enragées. Walden fait rugir sa Les Paul comme un fauve fou, et le Diable tape sur sa Cowbell pendant que ses apôtres, déments, dansent autour du feu sacré aux sons des tambours. Il est à remarquer la parfaite entente vocale entre la voix de Walden, grave, et les chœurs de Roberts, plus aigus.
C’est ce même Roberts qui prend le chant sur « Slave », un abrupt morceau de heavy-rock, heurté, approchant à pas félins, vicieux. La basse, épaisse, répond à la guitare. Il y en a du travail chez ses hommes-là, et du talent aussi, pour en arriver à une telle entente musicale. Vous me croirez ou non, elle est comparable à celle des deux premiers albums de Led Zeppelin. Les trois gaillards se répondent à l’unisson, sans temps mort.
Il est en tout cas l’anti-chambre rageuse du chef d’œuvre absolu qu’est le final « Rocky Mountain Suite (Bad Road) ». De toute ma vie, après avoir écouter des centaines de disques, il me reste en mon for intérieur une poignée de chansons qui dessinent ma vie. Celle-ci en fait partie, à jamais, comme « Live With Me » de Humble Pie, « How Many More Times » de Led Zeppelin, ou « We Won’t Get Fooled Again » des Who.
Dans une constellation de notes acoustiques, Walden atterrit soudain délicat dans sa voix. Il parle d’une femme, de ses yeux, de ce qu’il ressent pour elle. C’est une fois plus l’amour brûlant qui est parle ici. La passion. Le feu sacré. Que ce soit le sexe, l’amour, les convictions politiques, il s’agit de la vie, de ce qu’elle devrait toujours être. Nous ne devrions pas faire de concessions dans nos sentiments, être franc, coûte que coûte. Parce que tergiverser ne fait que souffrir l’autre.
Walden dépeint ici un amour rêvé, cette jolie jeune femme que l’on croise, et qui daigne vous accordez un regard coquin. Votre cœur s’emballe, ses yeux, sa bouche sa silhouette n’ont aucun équivalent. . Puis elle se retourne, et vous restez là, seul, lâche. C’est tout cela, « Rocky Mountain Road ». Une bonne vieille histoire de loser qui trouve refuge dans ce bon vieux Heavy-Blues. Cette introduction acoustique poignante, suivie de cette tornade électrique qu’est le riff de « Bad Road » qui éclate comme une évidence. Putain de route. J’aime ce Rock qui parle aux tripes. Ce titre est une cathédrale de sensations incroyables, entre rage et passion béate. C’est le théâtre de nos vies en huit minutes trente.
Il reste l’éloquence. Il reste une forme de représentation sociale, qui fait de nous des gens biens en apparence, toujours.
Alors que les dernières notes de cette « Bad Road » résonne encore, le disque s’achève. Oh, pas si vous achetez la version remasterisée qui apporte son lots de bonus en concert tout à fait délectable. Ce qui le sera moins sera le second disque, nommé « While You’re Down Here », paru en 1974. Inégal, il a ses bons moments, mais a un défaut de taille : l’arrivée d’un clavier et d’un chanteur qui n’apportent strictement rien.
Walden est devenu un respectable compositeur de musiques de films mièvres, laissant derrière lui cette unique traînée de poudre exceptionnelle. Un album ultime, que l’on écoute sans se lasser, ce qui est l’apanage des plus grands.
tous droits réservés
STRAY DOG : « Stray Dog » 1973
1973 est une année de genre. Il fallait choisir son camp. Certains choisirent le Rock Progressif, d’autres le Glam de David Bowie, Roxy Music ou T-Rex. Et puis, il y avait le Hard-Rock, celui de Led Zeppelin, Deep Purple, ou Black Sabbath. Il fallait également compter sur le Funk et sur les prémices de ce que l’on appellera le Punk : les New York Dolls ou Stooges.
Le choix était vaste mais dénotait une chose impensable à l’époque : la naissance des chapelles Rock. On choisit son camp. Pas question d’aimer les Stooges et Yes. Ni Bowie et Led Zeppelin.
Aussi, lorsque Keith Emerson et ses compagnons de ELP découvrent ce trio infernal, ils sont partagés entre l’envie de faire découvrir ce groupe formidable qu’est Stray Dog et maintenir le cap du Rock Progressif grandiloquent qui est le leur en passant leur chemin.
L’Histoire du Rock est constellé de myriades de formations qui eurent leur petite heure de gloire, leur rayon de soleil vers la lumière de la célébrité, avant de plonger dans l’anonymat le plus complet. Il reste alors aux collectionneurs les plus pointilleux quelques 33T rares que l’on sort comme un secret bien gardé. Rien que dans le monde du Rock Heavy-Progressif, certaines formations cultes voient la cote de leurs albums s’envoler, sans le moindre retour financier bien évidemment. Spéculation sur l’occasion qui n’a que pour modeste retombée un soupçon de respectabilité qui pousse parfois malencontreusement certains groupes à se reformer dans l’indifférence générale. Car la cote d’un disque ne fait pas le succès. Et parce que ce même prix ne fait pas non plus la qualité d’un album.
Il est en effet certains disques à fortes valeurs sur l’argus du collectionneur autiste qui sont de bien tristes recueils de musique. On peut ainsi citer Granicus et son unique album de 1973. Maintes fois comparer à Led Zeppelin, il en est un pâle ersatz à peine justifier par la voix suraigue de son chanteur. Par contre, « Growers Of Mushroom » de Leaf Hound, datant de 1971, et dont la cote atteint les presque 1000 €, est un album fantastique. Lui aussi comparé à Led Zeppelin, plutôt à tort d’ailleurs car proche uniquement dans les grandes lignes, il est par contre comme le Dirigeable la synthèse parfaite d’un Blues Anglais gorgé d’électricité et de rage. Il n’en est juste qu’une autre version.
Echaudé à de multiples reprises par ces « classiques méconnus » qui n’avaient guère de valeur musicale à mon sens, je ne me plongeai dans ce disque qu’avec une certaine méfiance.
Et au premier abord, il y a plutôt de quoi : guitare-basse-batterie en béton armé, production au niveau (made in Greg Lake tout de même), mais voix étrange, et mélodie d’entrée surprenante. Ce disque ne s’apprivoise que doucement, et à deux ou trois écoutes totales, il finit par frapper de toute sa force.
« Stray Dog », album éponyme du groupe du même nom, est un immense album. Un chef d’œuvre de Blues et de Hard-Rock qui bénéficia grâce à l’aide incongrue de ELP d’une production d’un rare niveau.
« Tramp », qui ouvre le disque, est régulièrement repris. Il est plutôt surprenant au premier abord. Ligne boogie, chant traînant, presque parlé, et chœur majestueux sur le refrain contrecarrant la brutalité de la guitare et de la voix de tête. Finalement, une sorte de fusion de Heavy-Blues et de Rock Progressif.
Si le premier titre dérange dans le bon sens du terme, interrogeant l’auditeur sur ce qui l’attend, « Crazy » repose d’épaisses bases de Heavy-Blues Zeppelinien. Cette chanson, récupérée dans le répertoire du groupe Bloodrock, prend ici un sérieux coup d’adrénaline. La voix et guitare, celles WG Snuffy Walden, prennent alors tout leur sens. Cette voix vicelarde, cette guitare électrique rugissante, l’homme est un héritier de Blues américain, celui de Buddy Guy, mais dans sa forme la plus rude, celle de John Lee Hooker ou Lightnin’ Hopkins.
« A Letter » n’est qu’un délicieux entracte acoustique qui ne fait que mener sur « Chevrolet ». Rugueux, furieux, il ne dépare en rien avec ce qui précède. Pourtant la chanson n’est pas d’eux. Elle est d’un groupe texan dont ils veulent assurer la promotion, un trio du nom de ZZ Top. Sauf que leur version de ce morceau est cent fois supérieur à l’original, pourtant très bon. Mais malgré la charge Blues des premiers disques de ZZ Top, Stray Dog les surpassent en rage et en puissance. Le trio est alors composé de Snuffy Walden à la guitare et au chant, de Les Sampson à la batterie (ex-Road, groupe de Noel Redding en 1972), et de Al Roberts à la basse et au chant.
La symbiose entre ces trois-là est assez surprenante, bien au-delà de ce que l’on peut espérer d’un jeune groupe de Heavy-Blues. Certains sont devenus cultes pour moins que ça.
Cette quintessence géniale, on la retrouve sur l’excellent et presque funk « Speak Of The Devil ». Les talents de rythmicien de Sampson sont particulièrement mis en avant, déchaînant une foudre de toms et de percussions enragées. Walden fait rugir sa Les Paul comme un fauve fou, et le Diable tape sur sa Cowbell pendant que ses apôtres, déments, dansent autour du feu sacré aux sons des tambours. Il est à remarquer la parfaite entente vocale entre la voix de Walden, grave, et les chœurs de Roberts, plus aigus.
C’est ce même Roberts qui prend le chant sur « Slave », un abrupt morceau de heavy-rock, heurté, approchant à pas félins, vicieux. La basse, épaisse, répond à la guitare. Il y en a du travail chez ses hommes-là, et du talent aussi, pour en arriver à une telle entente musicale. Vous me croirez ou non, elle est comparable à celle des deux premiers albums de Led Zeppelin. Les trois gaillards se répondent à l’unisson, sans temps mort.
Il est en tout cas l’anti-chambre rageuse du chef d’œuvre absolu qu’est le final « Rocky Mountain Suite (Bad Road) ». De toute ma vie, après avoir écouter des centaines de disques, il me reste en mon for intérieur une poignée de chansons qui dessinent ma vie. Celle-ci en fait partie, à jamais, comme « Live With Me » de Humble Pie, « How Many More Times » de Led Zeppelin, ou « We Won’t Get Fooled Again » des Who.
Dans une constellation de notes acoustiques, Walden atterrit soudain délicat dans sa voix. Il parle d’une femme, de ses yeux, de ce qu’il ressent pour elle. C’est une fois plus l’amour brûlant qui est parle ici. La passion. Le feu sacré. Que ce soit le sexe, l’amour, les convictions politiques, il s’agit de la vie, de ce qu’elle devrait toujours être. Nous ne devrions pas faire de concessions dans nos sentiments, être franc, coûte que coûte. Parce que tergiverser ne fait que souffrir l’autre.
Walden dépeint ici un amour rêvé, cette jolie jeune femme que l’on croise, et qui daigne vous accordez un regard coquin. Votre cœur s’emballe, ses yeux, sa bouche sa silhouette n’ont aucun équivalent. . Puis elle se retourne, et vous restez là, seul, lâche. C’est tout cela, « Rocky Mountain Road ». Une bonne vieille histoire de loser qui trouve refuge dans ce bon vieux Heavy-Blues. Cette introduction acoustique poignante, suivie de cette tornade électrique qu’est le riff de « Bad Road » qui éclate comme une évidence. Putain de route. J’aime ce Rock qui parle aux tripes. Ce titre est une cathédrale de sensations incroyables, entre rage et passion béate. C’est le théâtre de nos vies en huit minutes trente.
Il reste l’éloquence. Il reste une forme de représentation sociale, qui fait de nous des gens biens en apparence, toujours.
Alors que les dernières notes de cette « Bad Road » résonne encore, le disque s’achève. Oh, pas si vous achetez la version remasterisée qui apporte son lots de bonus en concert tout à fait délectable. Ce qui le sera moins sera le second disque, nommé « While You’re Down Here », paru en 1974. Inégal, il a ses bons moments, mais a un défaut de taille : l’arrivée d’un clavier et d’un chanteur qui n’apportent strictement rien.
Walden est devenu un respectable compositeur de musiques de films mièvres, laissant derrière lui cette unique traînée de poudre exceptionnelle. Un album ultime, que l’on écoute sans se lasser, ce qui est l’apanage des plus grands.
tous droits réservés
9 commentaires:
J'adore ce skeud. Du Hard-blues comme je l'aime. Incontestablement, un grand disque.
A rapprocher d'une autre pépite solitaire, Incredible Hog. (- toutefois moins bon que Stray Dog -).
Et, Pace e Salute !!
Bonne année et meilleurs voeux.
Trés sympa d'ouvrir 2011 par Stray Dog. Oui, Growers Of Mushrooms de Leaf Hound est un grand disque. Par contre, descendre Granicus est moins sympa. Primo, ceux qui le comparent à Led Zep n'ont pas forcément raison. Deuxio : reécouter "Prayer" svp et son final paroxistique.. Terzio : qu’est-ce qui vous ont fait ? On s’en fiche que ça ressemble à Led Zeppelin. Est-ce que le premier Warhorse est moins bon parce qu’il ressemble à Deep Purple ? Le disque de Granicus est un très grand disque oublié des 70’s comme celui de Stray Dog mais aussi comme ceux de Higway Robbery, Tin House, Jericho, CWT, Incredible Hog, Head Over Heels, Truth And Janey, Tear Gas, Three Man Army et une dizaine d’autres dont vous parlerez peut-être un jour. Sans rancune et Bonne année 2011. Alex6
Effectivement les groupes comme Tin House, Truth & Janey, Incredible Hog, CWT, 3 Man Army & Tear Gas, (et d'autres, bien sûr) ont pondu de très bons albums, à mon sens, à inclure dans une bonne disco typée Rock 70's. Par contre, au sujet du fameux Granicus, auréolé d'une certaine réputation, je partage totalement l'avis d'Electric Buffalo. J'ai même très récemment réessayé de l'écouter, mais rien n'y fait, je suis obligé de couper avant la fin.
La voix du chanteur peut-être.
Chacun ses goûts.
Que de débats, mes amis !
C'est effectivement une question de goût. Je crois que l'on peut adopter deux situations : soit l'on juge le disque pour ce qu'il est, à égalité avec les plus grands (Led Zeppelin, Deep Purple, Black Sabbath, UFO et j'en passe), soit on se montre conciliant, et l'on se dit : "c'est quand même pas mal du tout ! Avec une meilleure production, avec un meilleur bassiste, avec ceci ou cela, ça aurait fait un super album !".
Le Heavy-Rock et ses dérivés est riche en milliers de disques que les collectionneurs s'arrachent. On rêve tous de trouver LE disque capable de détrôner les rois du temple, la pépite que l'on se partage entre initiés en se disant : "Pff ! Led Zeppelin ? Deep Purple ? j'ai trouvé cent fois mieux !". J'ai moi-même été comme cela ado.
La musique s'apprécie je pense pour ce qu'elle est. Je n'apprécie pas le disque de Granicus (je ne le hais pas non plus ! Je le trouve juste moyen), comme d'autres d'ailleurs, mais tout est une affaire de goût. Il y en a bien qui écoute Yannick Noah et qui ne connaissent pas Black Sabbath ou les Kinks.
Sans vouloir polémiquer, je suis assez d'accord sur le Granicus, c'est un disque tout juste moyen et dont la côte auprès des collectionneurs de "heavy" me paraît injustifiée. A part ça ce blog vraiment sympa, les photos surtout, félicitations! et bonne année 2011 puisqu'il n'est pas encore trop tard.
Steph
bonsoir
Oui, tout cela n'est pas trés grave en fin de compte...et Granicus n'est certainement pas le disque que je défendrai bec et ongles. le danger est parfois de surestimer, parce que mésestimé au départ, des disques estimables mais pas primordiaux. je le réécouterai.Keep On rocking Electric Buffalo !
Et bravo pour votre dernière chronique. Oui, Rod Stewart a été grand, il y a bien longtemps..
Alex6
J'adore tous ces groupes oubliés des 70's que je (re)découvre au fur et à mesure. Leaf Hound par exemple était génial, tout comme Three Man Army, Tin House sans oublier Josefus et son monumental "Dead Man". Un régal!
Ps: super blog!
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