Sur ces bonnes paroles, je vous souhaite de bonnes fêtes (en particulier pour ceux qui s'entendent bien avec leur belle-soeur), et puis, bien... Keep On Rockin' que diable !
"Car c’est aussi cela dont on rêve en écoutant un bon disque de Rock : un monde meilleur. On désire que les gens qui nous dirigent soient moins médiocres. " THE DOOBIE BROTHERS : « The Captain And Me » 1973
C’est amusant, mais hier j’ai entendu à la radio, média bien rare dans ma voiture, “Long Train Running”. Je me souviens de cette chanson comme un des immenses chocs musicaux de ma vie. Je crois même qu’il fut l’un de ceux qui me convinrent qu’il y avait un univers immense et magique derrière cette chanson, celui du Rock des années 70.
Je mis plusieurs années à découvrir les auteurs de cette chanson, mais je gardai longtemps la cassette sur laquelle elle se trouvait.
Le nom du groupe trouvé (The Doobie Brothers), je découvris, dans mes vieux Rock’N’Fok achetés sur les brocantes qu’ils étaient respectés en 1975. Ils étaient une sorte de synthèse du Deep South, cette fusion entre blues, funk, soul et rock. Cette synthèse magique, la rock-critic la chercha longtemps.
Je fus souvent déçu par les artistes qui étaient « la synthèse parfaite du Deep South ». Souvent blues d’un chiant à mourir, où alors funk-soul lourdingue, ils n’étaient en aucun cas le reflet de l’image que j’avais dans ma tête : ce groupe magique, rythmiquement parfait, pulsant la vie de leur musique, suant comme des chiens sur les planches des salles US, et faisant retentir les guitares comme des diables.
Hors pour moi, « Long Train Running » était une sorte de petite apothéose de cet esprit, de cet Everest musical tant désiré. J’achetai l’album « The Captain And Me » bien plus tard. Il resta une hantise pour moi, à tel point que je le gardai dans sa cellophane quelques jours, préférant me repaître de Heavy-Metal en terrain connu : Black Sabbath, Motorhead, ou UFO.Finalement, un dimanche après-midi maussade et sinistre, je déchirai l’emballage, et je mis le disque. Je ne pus me retenir de mettre quatre ou cinq fois « Long Train Running » d’affilé. Puis je partis à la découverte du disque. Et je fus ravi. Rarement un disque ne me procura autant de plaisir, de saveurs aussi riches et variées.
Il est en fait un voyage intense, une traversée des sens et des rêves les plus fous. Il est la musique impeccable des longues virées en Ford Mustang Fastback 1968 que l’on aura jamais, celle où votre être triste et banal devient ce héros ténébreux et solitaire, traversant la vie en laissant chez ceux qu’ils croisent des souvenirs émus. Particulièrement chez la gente féminine qui ne peuvent résister à tant de charisme et de blessures intérieures enfermées dans ce cœur de pierre. Et le soleil couchant n’est déchiré que par des silhouettes chaloupées en talons aiguilles, shorts moulants, mini-jupes et décolletés profonds ondulant lascivement sur le groove des Doobie Brothers. Mais notre héros n’est pas dupe.
Est-cela la puissance de la musique ? Toujours est-il que cet album est une invitation au voyage en paysage urbain, il est cette traversée des Etats-Unis dont l’on rêve. Celle de Starsky et Hutch, Agence Tous Risques, Le Juge Et Le Pilote, toutes ces séries faites de grands espaces, de bagnoles et de loi du plus juste.Car c’est aussi cela dont on rêve en écoutant un bon disque de Rock : un monde meilleur. On désire que les gens qui nous dirigent soient moins médiocres.
J’ai souvent pensé à tout cela en écoutant « The Captain And Me ». Et c’est encore et toujours pour moi une sorte d’échappatoire à la merde qui m’entoure. Ma Clio du boulot devient une Pontiac Firebird. Je sers les dents, je regarde au loin et je deviens beau et ténébreux.Les clés du bonheur s’appellent bien sûr « Long Train Running », mais aussi « China Grove », « Without You » et le magnifique « Clear As The Driven Snow ». Cette chanson est un miracle absolu, un mur franchi au-delà de la nullité humaine. Vous voulez savoir ? Cette chanson fait partie de celle que j’aimerais que l’on joue à mon enterrement. Les paroles, son rythme irlandais impromptu est une réussite totale.
Et puis, ne parlons pas de « South City Midnight Lady » qui me réconcilia pêle-mêle avec le rock californien, la country, et l’americana.C'est chaleureux, c'est à la fois rock en diable, et subtil, fin, alternant de manière presque progressive les genres musicaux avec un naturel confondant.
Au final, ce disque est superbe. Il est un condensé brûlant de ce que la musique américaine apporta de mieux. J'entends ici le funk, le blues, la country, la soul et bien sûr, le rock'n'roll. Depuis, la musique américaine, bon, hein, c'est pas bien glorieux.
La suite le sera d'ailleurs aussi, pas bien glorieuse. A partir de 1976, avec l'arrivée de Michael McDonald, le groupe va s'embourber dans un rock californien mièvre, fait de ballades sirupeuses et de chansons FM. Pas étonnant qu'ils se séparent en 1983. Et sur une note plutôt amère ; Alors qu'ils auraient pu être un antidote aux mammouths commerciaux du hard comme Led Zeppelin, ou du son FM des Eagles ou Fleetwood Mac, en proposant une musique revigorante, ils sont tombés dans le panneau.Aujourd'hui, les Doobie existent encore, survivant comme de nombreux groupes américains des années 70 avec un ou deux membres originaux qui usent et abusent d'un patronyme commercial.
tous droits réservés

La France giscardienne fut un cauchemar pour nos parents, mais ce qu’ils ne savaient pas, c’est que celle de Sarkozy serait bien pire. Parce qu’il n’y aurait pas de contestation digne de ce nom, à part des discours polis, et des gens qui réfléchissent, prennent « la mesure des évènements », et discutent encore et encore pendant que la violence tant physique que verbale se répand comme le sang dans les caniveaux.
En 1978, le rock’n’roll français se réveille. Après les échecs de quelques avant-gardistes fous (les Variations, Ange, Magma….), quelques groupes énergiques viennent réveiller le cœur des gamins de Navarre. Little Bob Story, Dogs, Starshooter, Bijou, et bien sûr Téléphone, permettent enfin aux petits français d’avoir des idoles proches d’eux, qui parlent comme eux, qui ont les mêmes problèmes.
Pourtant, le discours de ces groupes restent proches de celui des Rolling Stones des débuts : les frustrations d’ado, les soucis de cœur, les virées entre potes…Certes, pour la presse de l’époque, ils avaient enfin la classe et le niveau des groupes anglais, les Jam, les Damned, les Stranglers, tous ces combos punk qui secouent la vieille Albion à grands coups de pompes dans le cul.
Mais il ne viendra pas avec le Punk. Bien que l’énergie soit là. Le groupe détonateur, ce sera Trust. Un groupe monté par un ancien technicien de théâtre, Bernard « Bernie » Bonvoisin, et un ancien musicien de Club Med, Norbert « Nono » Krief.
Ces deux disques firent l’effet d’une bombe, car là où Téléphone effleure les problèmes, Trust rentre dedans. Tout le monde en prend plein la gueule, avec une efficacité et une précision du verbe détonnante. « Police-Milice », « Préfabriqué », « Antisocial », « Monsieur Comédie », « Bosser Huit Heures », « Le Mitard »… autant de classiques dont le sens n’a hélas pas pris une ride. Nous sommes toujours des esclaves du boulot, nous sommes toujours aussi mal payés et les riches s’enrichissent toujours autant sur notre dos, la police tape toujours aussi dure, et les politiques nous prennent toujours autant pour des cons.
La musique, elle-aussi, est incroyablement moderne, voire en avance. Car là où les groupes français suivent le mouvement, Trust anticipe. Avec son mélange de punk et de heavy-metal, il annonce dés 1979 les futurs stars britanniques de la NWOBHM, Iron Maiden en tête.
Fort du succès du titre « Antisocial », trust se lance sur la route pour une tournée monstre en France. Quelques dates furent annulées, pour cause de politiciens véreux locaux. Mais l’ensemble fut un succès. Il fallut pourtant attendre que Bernie plonge dans les archives en 1992 pour sortir ces bandes.
On peut regretter que ce live arrive un peu tard, mais force est de constater que de disque est un condensé sidérant de révolte et de rage rock’n’roll.
La musique prend ici une puissance vertigineuse. Il y a bien sûr Vivi et Nono, mais également Moho Schemlek à la seconde guitare, plus un batteur britannique, Kevin Morris (les batteurs resteront le gros problème de Trust).
Le désormais quintet percute, tape, mord. Mais ce qui fait également la différence, c’est la voix de Bernie. Là où la plupart des groupes de metal disposent de vocalistes au chant aigu et virtuose, Bernie aboie, gueule, éructe, crache de sa voix profonde et puissante des paroles violentes et pertinentes.
Alors bien sûr, les « Bosser Huit Heures », « Préfabriqué », « Antisocial », « Police-Milice », prennent ici un sens tout particulier. Nono et Moho en rajoute en électricité rageuse, enluminant les mélodies de riffs assassins et de chorus acides.
Après ce disque, le combo publie le magnifique « Marche Ou Crève ». Son heavy-metal se fait plus fin, mais reste excellent. La tournée qui suit sera pourtant le premier faux-pas. Le groupe a alors le choix entre un gigantesque tournée française, ou une tournée américaine en première partie d’AC/DC. Les musiciens vont alors se déchirer sur la décision à prendre, et resteront finalement en France.
Cette erreur stoppera nette la dynamique créatrice et l’unité de Trust, qui va alors s’éparpiller. « Trust IV » est un semi-échec, avec ses textes religieux maladroits, et ses mélodies un peu molles.
Prisonniers du carcan rock franco-français, comme tous les autres, le groupe s’enferme dans un rock mélodique flirtant avec la variété. Les années 1984-1985 seront fatales à beaucoup : Bijou, Starshooter, Téléphone, et bien sûr Trust, jettent l’éponge, dans le spandex et le rock FM. L’esprit n’est plus depuis longtemps.
Et ne le sera plus jamais. Parce que les brouilles entre musiciens, l’âge, et l’époque ont balayé les espoirs fous, et l’énergie de ces gaillards-là.

Nos routes se recroisent récemment, pour la sortie de ce disque. Bien que puissant, heavy et inspiré, Nebula ne manquait pas de défaut. D’abord, il y a la voix un peu traînante de Glass, pas toujours fascinante, et ces riffs sabbathiens pas toujours bien recyclés.
Le vrai avantage de ces Peel Sessions, c’est quelles montrent le groupe dans un contexte live propre, avec un seul objectif, séduire les auditeurs de la BBC, mais aussi et surtout John Peel, vénérable institution Rock anglaise, qui passa sa vie à enregistrer et diffuser les plus grands. Mais surtout, il fut l’un des seuls grandes personnalités des médias musicaux à défendre le Heavy-Rock psychédélique dans les 70’s qui donna naissance au Doom, puis le Stoner, dont il était un fan inconditionnel.
Nebula était l’un de ses protégés, pour leurs incroyables capacités en live, évidentes ici. Ce disque n’est donc pas un simple enregistrement public, mais une révélation. C’est celle du talent d’un groupe formidable, mis en difficulté par les changements de line-up, mais dont la flamme ne s’éteint jamais.
Nebula est un groupe de Stoner, c’est-à-dire que sa musique prend racine dans Mountain, Blue Cheer, Pentagram, Sir Lord Baltimore, Pink Floyd période 1968-1972, The Who, Pink Fairies et une myriade de groupes heavy-psyché. Pour vraiment résumer, le Stoner est avant tout un retour aux vrais bases du Rock. Il est une extension redoutable d’une musique à la fois populaire et élitiste par les formations dont il se réclame descendant. Pourtant, il en est le parfait exemple de la vraie bonne digestion – inspiration.
Mais les noms des groupes précédemment cités n’intéressent que les amateurs, et en l’an 2000, tout cela sent le renfermé. Il y a bien quelques images d’Epinal, comme les Beatles, les Rolling Stones, Lou Reed, Iggy Pop… Mais le vrai souci, c’est que le Stoner régurgite ses influences avec la même hargne qu’en 1971, mais avec le matériel moderne.
C’est-à-dire de manière totalement incorrect. Il faut alors couronner le tout d’une imagerie faite de bagnoles 70s, de filles chaudes et allumées, de drogues douces, et de comics délurés. En gros, un total irrespect de la morale et de l’ordre établie.
Vous voulez une image ? Bon alors, laissez-vous poussez les cheveux, la barbe et les rouflaquettes, sautez dans un jean et des tennis, et prenez le volant d’un Chevrolet Camaro 1971 avec son V8 6 litres, et lancez-vous sur une autoroute à 160 km/h. Au bord d’une route déserte, dans un canyon, vous prenez en auto-stop une petite brune de 20 ans. Elle a un short en jean coupé ras la salle de jeu. Elle a des talons aiguilles et un décolleté vertigineux, d’où sortent ses seins gonflés de désir, fermes et humides. Elle est belle, sauvage.
Elle monte dans la Camaro. Elle est désinvolte. Elle est brûlante, mais vous n’êtes pas dupe. Peu importe cette petite coquine qui se dandine sur le skaï à côté de vous, cherchant dans son sac sur la banquette arrière on ne sait quoi, et vous collant ses fesses bombées sous le nez.
De toute façon, vous préférez la route et le rock’n’roll. Bon, elle vous trouve mystérieux, séduisant. Votre côté loup solitaire, et votre belle bagnole lui font un effet redoutable. Et finalement, l’avantage de la Camaro 1971, c’est que la banquette arrière est spacieuse…
Eddie Glass est un prodigieux guitariste, au son inimitable, gras, épais, entre fuzz, décharges de wah-wah, et distorsion foudroyante. Le sommet impeccable reste cet incroyable version de « So It Goes », allumant sur les bords un autre groupe prodigieux, High On Fire.

Je ne suis pas très motivé en ce moment. Il faut dire que le contexte n’aide pas. Au bureau, tout le monde s’épie, se guette, bave sur les uns et les autres. L’ambiance est malsaine au possible. Je ne supporte plus. Je m’enferme dans mon bureau, je mets un fond de musique, je bois mon thé, et je me plonge dans mes dossiers, sans plus d’intérêt que cela. Il faut dire que cela aboutisse ou non, c’est pareil.
Le monde change, l’administration est réorganisation depuis deux ans. C’est-à-dire que c’est un bazar sans nom. On ne comprend plus rien aux organigrammes, aux logos, aux différents services. On ne sait plus qui s’occupe de quoi. Du coup personne n’est vraiment responsable. Il faut voir les chefs de service se battre, manigancer, persifler afin d’obtenir les meilleurs postes pour leurs fins de carrière. Le reste, ils s’en foutent. Vraiment. La France dirigée par des séniors sans conscience professionnelle, c’est un désastre, partout. En politique, dans l’administration, dans la finance, dans les entreprises.
Cela peut paraître poujadiste et simpliste, mais, franchement, je suis constamment révolté par ce que je vois à la télé, ce qui sort de la bouche de nos hommes (et femmes) politiques, leur comportement désinvolte, carriériste, arriviste. J’ai l’impression de voir à la télévision ce que je subis au travail la journée.
Tout cela me dégoûte, et ce d’autant plus que je pense à ma fille, au monde que l’on va lui laisser. Déjà que tout cela sent la débandade organisée, alors, que feront nos enfants ? Resteront-ils passifs face aux abrutis qui nous dirigent ? Seront-ils comme nous, indifférents, mâchant leur colère dans leur coin ? Ou décideront-ils de mettre enfin cette société ultra-capitaliste à genoux afin de rétablir la justice humaine. Nous ne sommes pas des chiens. On nous rabat les oreilles de sécurité, de flics, de caméras, de banlieues, de sans-papiers, de traders invisibles, d’identité nationale et autres poncifs fascistes.
Surtout, ce sont les conditions politiques qui aboutissent à ces bains de sang. Comment des diplomates, des démocraties arrivent-elles à s’embourber dans une telle fange de haine.
Alors l’art devient une alternative. C’est la bouée de sauvetage de la jeunesse. Depuis les années 60, le vrai art populaire, celui qui hurle le plus fort, qui dépeint les frustrations les plus profondes, c’est le Rock’N’Roll.
Hors, ces derniers temps, le Rock est à l’image de la société : insipide. Vraiment. C’est totalement affligeant. Citons un exemple. Alors que « X&Y » de Coldplay vient de sortir, je me surprend à fredonner quelques chansons. Bien qu’irréductible fan de musique 70’s, je tentai de rester en contact avec le rock moderne, histoire de ne pas manquer un bon groupe. Après tout, Led Zeppelin, les Beatles, ou les Rolling Stones vendirent des millions d’albums, donc, le succès est tout de même synonyme d’une certaine qualité.
Finalement, je me pris à penser que le rock des années 2000 était plutôt pas mal. Sauf que j’aperçus Coldplay en live sur les NRJ Music Awards. Ils étaient nominés, et jouaient donc un titre en direct, de ce fameux dernier disque. Et là, ce fut la consternation.
Coldplay fut d’une nullité redoutable : un batteur sans aucun sens du rythme, un guitariste médiocre avec un manche à balais dans les fesses, et un chanteur (qui plus est macrobiotique et tout, la zone), qui se roule par terre histoire de faire rebelle, mais dont le charisme ne dépassa celui d’un radis noir. Je découvris donc, où plutôt, il me fut confirmé que les groupes de rock modernes étaient des buses scéniques. Et cela est impossible.
Car le Rock se joue avant tout sur scène. C’est une raison de vivre. Car le Rock, c’est l’expression de la rue, sa colère. Alors, cela se joue devant le peuple, histoire de lui faire cracher son venin, de lui extirper des tripes cette rage sourde qui nous mine tous.
Seulement voilà, le dernier U2, Coldplay, Prince, Gossip, Pete Doherty, Dead Weathers, ou n’importe quel tocard arty et poseur ne peut prétendre parler pour le peuple sans en sentir la sueur.
Il faut avoir humé ces relents de houblon, de cigarette froide. Il faut comprendre que le Rock n’est pas dans les clubs branchés parisiens, mais que la vraie colère se trouve dans les usines, chez Continental, ou chez Arcelor-Mittal.
Rory Gallagher joua régulièrement dans le Nord, pour les mineurs, parce que ceux-ci trouvaient dans le Blues de Rory un exutoire à leurs souffrances. Le Rock’N’Roll a un rôle salvateur.
Se gorgeant des années 70 rêvées, mélangeant Stoner, Desert-Rock à la Kyuss, et une indépendance d’esprit farouche digne de Jacques Tati, le Rock revit. Ils s’appellent Danava, Siena Root, Nebula, The Machine, Colour Haze, Wolfmother, Gentleman’s Pistols, Witchcraft, High On Fire, The Pretty Weapons….
Alors voilà, les prochaines chroniques vous feront éloge de ces groupes revigorants mais presque inconnus dont la musique est l’antidote à la merde que l’on nous déverse par tonneaux entiers dans les oreilles.